Par Jeune Mali – 10 octobre 2025

Dans un revirement inattendu du conflit israélo-palestinien, le mouvement Hamas a choisi de libérer ses otages de Gaza sans garantie écrite, misant sur la parole de Donald Trump. Ce pari audacieux marque une nouvelle phase dans les relations entre le Hamas, Israël et les États-Unis, et redéfinit les équilibres diplomatiques au Moyen-Orient.

Trump, nouveau médiateur entre Israël et Hamas ?

Selon des sources diplomatiques, la confiance de Hamas envers Trump a été renforcée par un épisode récent : l’ancien président américain aurait présenté ses excuses à l’émir du Qatar après une frappe israélienne ayant touché un immeuble où logeaient des responsables du mouvement. Ce geste rare a convaincu Hamas que Trump pouvait influencer Benjamin Netanyahu et empêcher Israël de reprendre une offensive totale.

« Ce n’est pas un accord de confiance, mais un test de pouvoir », confie un analyste régional.

Libération sans garantie : un pari diplomatique risqué

En échange du cessez-le-feu temporaire, Hamas a accepté de libérer tous les otages sans exiger un retrait complet des troupes israéliennes. Le mouvement s’appuie sur l’engagement verbal de Trump, soutenu par le Qatar, l’Égypte, la Turquie et Washington, pour assurer le respect de l’accord.

Mais le risque demeure. Israël a déjà, par le passé, repris les combats après des trêves similaires. Ce précédent fait craindre que le pari de Hamas se transforme en échec politique et militaire.

Pourquoi Hamas croit encore en Trump

Deux précédents récents ont convaincu le mouvement :

• L’intervention américaine après la frappe au Qatar, évitant une escalade.
• La trêve imposée par Trump entre Israël et l’Iran en juin dernier.

Ces actions ont prouvé à Hamas que Trump pouvait imposer des limites à Israël, même sans accord formel.

Un cessez-le-feu fragile mais porteur d’espoir

L’accord de paix actuel prévoit :

• La libération progressive des otages,
• Un retrait partiel de l’armée israélienne,
• Et la suspension des frappes aériennes sur Gaza.

Mais les points sensibles restent flous : le statut de Gaza, la place future du Hamas dans la gouvernance locale et la fin définitive de l’occupation israélienne.

Une trêve sous haute surveillance internationale

Donald Trump prévoit un déplacement au Moyen-Orient dans les prochaines semaines, avec une étape prévue en Égypte. Il pourrait y présenter un plan global de stabilité régionale, visant à consolider la trêve et à préparer un futur accord politique entre Israël et la Palestine.

Reste à savoir si cette médiation tiendra sur la durée. Hamas a-t-il fait le bon choix en renonçant à son principal levier de négociation ? Donald Trump tiendra-t-il sa promesse face à Israël ?

Analyse : un pari risqué mais stratégique

En libérant ses otages, Hamas espère redorer son image internationale, affaiblie par des mois de guerre et de sanctions. Ce choix vise à repositionner le mouvement sur la scène diplomatique, mais expose ses dirigeants à une grande incertitude politique.

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