Djibo (Soum) / Ouahigouya (Yatenga) – Le ministre d’État, ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général Célestin Simporé, a effectué, ce jeudi, une visite de terrain dans les garnisons militaires du nord du Burkina Faso. Objectif : saluer le courage des Forces de défense et de sécurité (FDS) et s’imprégner de leurs conditions opérationnelles.

Selon un communiqué de l’armée burkinabè, cette mission visait à transmettre aux troupes les félicitations et les encouragements du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, tout en évaluant les besoins et contraintes rencontrés sur le terrain.

Durant son déplacement, le général Simporé a eu plusieurs séances de travail avec les commandants d’unités déployés dans le Soum et le Yatenga. Ces échanges lui ont permis de mieux comprendre les réalités du front et d’identifier les ajustements nécessaires, tant sur le plan logistique qu’humain.

Sur le terrain, le ministre de la Défense a également rencontré les soldats engagés en première ligne. Il leur a transmis le message du Chef suprême des Forces armées nationales, saluant leur bravoure, leur discipline et leur détermination dans la défense de la patrie.

« Le Burkina Faso peut compter sur votre engagement. Restez unis, disciplinés et confiants dans cette lutte pour notre souveraineté », a exhorté le général Simporé, rappelant que le combat contre le terrorisme, entamé il y a plus d’une décennie, exige persévérance et esprit patriotique.

En marge de sa visite, le ministre a échangé avec les autorités coutumières et administratives de Djibo et de Ouahigouya. Les discussions ont porté sur le retour progressif des services publics et la relance des activités économiques au profit des populations.

Le général Simporé a clôturé sa mission par un passage symbolique au marché de Djibo, récemment incendié lors d’une attaque terroriste. Il y a exprimé la solidarité du gouvernement envers les populations affectées et réaffirmé la détermination des autorités à restaurer la vie sociale et économique dans les zones libérées.

© Jeune Mali | Rédigé par Youssouf Sidibé